Les petits et grands bonheurs en chanson
- Le premier bonheur du jour, interprétée à l´origine par Françoise HARDY (reprise de Stacey KENT)
- La p´tite monnaie, BÉNABAR
- Le p´tit bonheur, Félix LECLERC
- Les petits plaisirs, Bernard DIMEY repris par JEHAN,
- Les petits plaisirs, LES BEAUTES VULGAIRES
- Le bonheur, ARCHIMEDE (texte à venir)
- La vie est belle, NASSI (texte à venir)
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Le voyage d´Hector ou la recherche du bonheur, de François Lelord
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Leçon n°1 : Un bon moyen de gâcher son bonheur, c'est de faire des comparaisons.
Leçon n°2 : Le bonheur arrive souvent par surprise.
Leçon n°3 : Beaucoup de gens voient leur bonheur seulement dans le futur.
Leçon n°4 : Beaucoup de gens pensent que le bonheur c'est d'être plus riche ou plus important.
Leçon n°5 : Le bonheur, parfois, c'est de ne pas comprendre.
Leçon n°6 : Le bonheur c'est une bonne marche au milieu de belles montagnes inconnues.
Leçon n°7 : L'erreur, c'est de croire que le bonheur est le but (à se faire mieux expliquer).
Leçon n°8 : Le bonheur, c'est d'être avec des gens qu'on aime.
Leçon n°8 bis : Le malheur, c'est d'être séparé de ceux qu'on aime.
Leçon n°9 : Le bonheur, c'est que sa famille ne manque de rien.
Leçon n°10 : Le bonheur, c'est d'avoir une occupation qu'on aime.
Leçon n°11 : Le bonheur, c'est d'avoir une maison et un jardin.
Leçon n°12 : Le bonheur c'est plus difficile dans un pays dirigé par de mauvaises personnes.
Leçon n°13 : Le bonheur c'est de se sentir utile aux autres.
Leçon n°14 : Le bonheur c'est d'être aimé pour ce que l'on est.
(Remarque : On est plus gentil avec un enfant qui sourit (très important)
Leçon n°15 : Le bonheur c'est de se sentir complètement vivant.
Leçon n°16 : Le bonheur, c'est de faire la fête.
Question : Est-ce que le bonheur, c'est juste une réaction chimique dans le cerveau ?)
Leçon n°17 : Le bonheur, c'est de penser au bonheur de ceux qu'on aime.
Leçon n°19 : Le soleil et la mer, c'est le bonheur pour tout le monde.
Leçon n°20 : Le bonheur, c'est une manière de voir les choses.
Leçon n°21 : Un grand poison du bonheur c'est la rivalité.
Leçon n°22 : Les femmes sont plus attentives que les hommes au bonheur des autres.
Leçon n°23 : Le bonheur c'est de s'occuper du bonheur des autres "
Leçon n°1 : Un bon moyen de gâcher son bonheur, c'est de faire des comparaisons.
Leçon n°2 : Le bonheur arrive souvent par surprise.
Leçon n°3 : Beaucoup de gens voient leur bonheur seulement dans le futur.
Leçon n°4 : Beaucoup de gens pensent que le bonheur c'est d'être plus riche ou plus important.
Leçon n°5 : Le bonheur, parfois, c'est de ne pas comprendre.
Leçon n°6 : Le bonheur c'est une bonne marche au milieu de belles montagnes inconnues.
Leçon n°7 : L'erreur, c'est de croire que le bonheur est le but (à se faire mieux expliquer).
Leçon n°8 : Le bonheur, c'est d'être avec des gens qu'on aime.
Leçon n°8 bis : Le malheur, c'est d'être séparé de ceux qu'on aime.
Leçon n°9 : Le bonheur, c'est que sa famille ne manque de rien.
Leçon n°10 : Le bonheur, c'est d'avoir une occupation qu'on aime.
Leçon n°11 : Le bonheur, c'est d'avoir une maison et un jardin.
Leçon n°12 : Le bonheur c'est plus difficile dans un pays dirigé par de mauvaises personnes.
Leçon n°13 : Le bonheur c'est de se sentir utile aux autres.
Leçon n°14 : Le bonheur c'est d'être aimé pour ce que l'on est.
(Remarque : On est plus gentil avec un enfant qui sourit (très important)
Leçon n°15 : Le bonheur c'est de se sentir complètement vivant.
Leçon n°16 : Le bonheur, c'est de faire la fête.
Question : Est-ce que le bonheur, c'est juste une réaction chimique dans le cerveau ?)
Leçon n°17 : Le bonheur, c'est de penser au bonheur de ceux qu'on aime.
Leçon n°19 : Le soleil et la mer, c'est le bonheur pour tout le monde.
Leçon n°20 : Le bonheur, c'est une manière de voir les choses.
Leçon n°21 : Un grand poison du bonheur c'est la rivalité.
Leçon n°22 : Les femmes sont plus attentives que les hommes au bonheur des autres.
Leçon n°23 : Le bonheur c'est de s'occuper du bonheur des autres "
Le bonheur, un idéal qui rend malheureux?
FIGAROVOX/ENTRETIEN - Le philosophe allemand Wilhelm Schmid vient de publier un essai intitulé Le Bonheur. Alors que le sujet de philosophie proposé aux élèves de terminale S est «Vivons-nous pour être heureux ?», FigaroVox lui a demandé sa définition du bonheur.
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Happiness, un court-métrage de Steve Cutts
Philippe Delerm, La première gorgée de bière.
C'est la seule qui compte. Les autres, de plus en plus longues, de plus en plus anodines, ne donnent qu'un empâtement tiédasse, une abondance gâcheuse. La dernière, peut-être, retrouve avec la désillusion de finir un semblant de pouvoir...
Mais la première gorgée! Gorgée? Ça commence bien avant la gorge. Sur les lèvres déjà cet or mousseux, fraîcheur amplifiée par l'écume, puis lentement sur le palais bonheur tamisé d'amertume. Comme elle semble longue, la première gorgée! On la boit tout de suite, avec une avidité faussement instinctive. En fait, tout est écrit: la quantité, ce ni trop ni trop peu qui fait l'amorce idéale; le bien-être immédiat ponctué par un soupir, un claquement de langue, ou un silence qui les vaut; la sensation trompeuse d'un plaisir qui s'ouvre à l'infini... En même temps, on sait déjà. Tout le meilleur est pris. On repose son verre, et on l'éloigne même un peu sur le petit carré buvardeux. On savoure la couleur, faux miel, soleil froid. Par tout un rituel de sagesse et d'attente, on voudrait maîtriser le miracle qui vient à la fois de se produire et de s'échapper. On lit avec satisfaction sur la paroi du verre le nom précis de la bière que l'on avait commandée. Mais contenant et contenu peuvent s'interroger, se répondre en abîme, rien ne se multipliera plus. On aimerait garder le secret de l'or pur, et l'enfermer dans des formules. Mais devant sa petite table blanche éclaboussée de soleil, l'alchimiste déçu ne sauve que les apparences, et boit de plus en plus de bière avec de moins en moins de joie. C'est un bonheur amer: on boit pour oublier la première gorgée.
Delerm, Philippe. La première gorgée de bière. Paris: Gallimard, 1997, pages 31-32.
Où donc est le bonheur, Victor Hugo
Sed satis est jam posse mori.
LUCAIN Où donc est le bonheur ? disais-je. - Infortuné ! Le bonheur, ô mon Dieu, vous me l'avez donné. Naître, et ne pas savoir que l'enfance éphémère, Ruisseau de lait qui fuit sans une goutte amère, Est l'âge du bonheur, et le plus beau moment Que l'homme, ombre qui passe, ait sous le firmament ! Plus tard, aimer, - garder dans son cœur de jeune homme Un nom mystérieux que jamais on ne nomme, Glisser un mot furtif dans une tendre main, Aspirer aux douceurs d'un ineffable hymen, Envier l'eau qui fuit, le nuage qui vole, Sentir son cœur se fondre au son d'une parole, Connaître un pas qu'on aime et que jaloux on suit, Rêver le jour, brûler et se tordre la nuit, Pleurer surtout cet âge où sommeillent les âmes, Toujours souffrir ; parmi tous les regards de femmes, Tous les buissons d'avril, les feux du ciel vermeil, Ne chercher qu'un regard, qu'une fleur, qu'un soleil ! Puis effeuiller en hâte et d'une main jalouse Les boutons d'orangers sur le front de l'épouse ; Tout sentir, être heureux, et pourtant, insensé Se tourner presque en pleurs vers le malheur passé ; Voir aux feux de midi, sans espoir qu'il renaisse, Se faner son printemps, son matin, sa jeunesse, Perdre l'illusion, l'espérance, et sentir Qu'on vieillit au fardeau croissant du repentir, Effacer de son front des taches et des rides ; S'éprendre d'art, de vers, de voyages arides, De cieux lointains, de mers où s'égarent nos pas ; Redemander cet âge où l'on ne dormait pas ; Se dire qu'on était bien malheureux, bien triste, Bien fou, que maintenant on respire, on existe, Et, plus vieux de dix ans, s'enfermer tout un jour Pour relire avec pleurs quelques lettres d'amour ! Vieillir enfin, vieillir ! comme des fleurs fanées Voir blanchir nos cheveux et tomber nos années, Rappeler notre enfance et nos beaux jours flétris, Boire le reste amer de ces parfums aigris, Être sage, et railler l'amant et le poète, Et, lorsque nous touchons à la tombe muette, Suivre en les rappelant d'un œil mouillé de pleurs Nos enfants qui déjà sont tournés vers les leurs ! Ainsi l'homme, ô mon Dieu ! marche toujours plus sombre Du berceau qui rayonne au sépulcre plein d'ombre. C'est donc avoir vécu ! c'est donc avoir été ! Dans la joie et l'amour et la félicité C'est avoir eu sa part ! et se plaindre est folie. Voilà de quel nectar la coupe était remplie ! Hélas ! naître pour vivre en désirant la mort ! Grandir en regrettant l'enfance où le cœur dort, Vieillir en regrettant la jeunesse ravie, Mourir en regrettant la vieillesse et la vie ! Où donc est le bonheur, disais-je ? - Infortuné ! Le bonheur, ô mon Dieu, vous me l'avez donné ! Victor Hugo - 28 mai 1830 |
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Le secret du bonheur selon Pascal Bruckner
"Enfin, il est peut-être temps de dire que le "secret" d’une bonne vie, c’est de se moquer du bonheur : ne jamais le chercher en tant que tel, l’accueillir sans se demander s’il est mérité ou contribue à l’édification du genre humain ; ne pas le retenir, ne pas regretter sa perte ; lui laisser son caractère fantasque qui lui permet de surgir au milieu des jours ordinaires ou de se dérober dans les situations grandioses. Bref le tenir toujours et partout pour secondaire puisqu’il n’advient jamais qu’à propos d’autre chose.
Au bonheur proprement dit, on peut préférer le plaisir comme une brève extase volée au cours des choses, la gaieté, cette ivresse légère qui accompagne le déploiement de la vie, et surtout la joie qui suppose surprise et élévation. Car rien ne rivalise avec l’irruption dans notre existence d’un événement ou d’un être qui nous ravage et nous ravit. Il y a toujours trop à désirer, à découvrir, à aimer. Et nous quittons la scène sans avoir à peine goûté au festin".
Pascal Bruckner, L’Euphorie perpétuelle, Essai sur le devoir de bonheur , Livre de poche, 2002, pp. 270-271.
Au bonheur proprement dit, on peut préférer le plaisir comme une brève extase volée au cours des choses, la gaieté, cette ivresse légère qui accompagne le déploiement de la vie, et surtout la joie qui suppose surprise et élévation. Car rien ne rivalise avec l’irruption dans notre existence d’un événement ou d’un être qui nous ravage et nous ravit. Il y a toujours trop à désirer, à découvrir, à aimer. Et nous quittons la scène sans avoir à peine goûté au festin".
Pascal Bruckner, L’Euphorie perpétuelle, Essai sur le devoir de bonheur , Livre de poche, 2002, pp. 270-271.
Les p´tits plaisirs, Bernard DIMEY
Les p'tits plaisirs du jour, les plaisirs de la nuit
Les croissants du matin, la première cigarette Une bouffée perdue d'accordéon musette Le verre de beaujolais pour noyer ses ennuis L'omelette aux champignons le soir à la campagne Le feu dans la cheminée et l'odeur du calva Ça vaut tous les châteaux qui s'écroulent en Espagne Mais quand tout va très mal moi je vous dis ça va Le camembert du siècle et le verre de chiroubles La douzaine de melons échappés du panier Le sourire d'une fille qui sans raison me trouble Le coup du père François, le coup de l'étrier Les p'tits plaisirs du jour c'est du bonheur quand même J'en ai tout un folklore et 24 heures par jour Je promène ma vie par les chemins que j'aime À chacun ses plaisirs, à chacun ses amours Les p'tits plaisirs du jour, c'est toi quand tu t'éveilles Quand tu sors de ton rêve et que tes yeux ouverts Conservent encore un peu d'incroyables merveilles Paysages inconnus qu'on regarde à l'envers Petit comme un refrain des rues Qu'on attrape au hasard et qui vous fait trois jours Offrez-moi dix fois rien j'en aurais plein la vue À chacun ses plaisirs à chacun ses amours |
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